Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mémoires d'un apathique
Archives
24 janvier 2008

Triangle

On vient de sortir du MK2 équipé de sièges pour amoureux dans lesquels on peut se vautrer l'un sur l'autre et se faire des mamours dans le noir.
On a été voir Triangle.
Et l'on est ressorti avec des sourires à exposer les molaires au vent.
Oh, bien sur, ce n'est pas le film du siècle. Ou même de l'année. Quoi que ...
Il y a certes quelques longueurs, des facilités, des plans un peu téléphonés.
En tout état de cause chacun des 3 réalisateurs à déjà fait mieux en solo.
Mais quel exercice de style réjouissant ! Mais porté sur les fonds baptismaux par trois orfèvres. Sans quoi, on n'aurait eu droit qu'à un exercice de style et uniquement ça, pitoyable, convenu, vain et sans idées. Un peu à la Smoking/No Smoking.
Là, pas du tout : c'est rien que du fun.
Le film le plus ludique que j'ai vu depuis bien longtemps. Où l'on retrouve le gout des jeux de portables et d'appareils photo de To, les plans barrés de Hark et une certaine rudesse de la part de Lam.
Un film sans morale, sans message et surtout sans enjeux.
Merveilleux !!!
LU-DI-QUE.
je comprends bien les critiques du duo shangaio-morvandiau, et les respecte. Mais de mon point de vue, ce ne sont pas des défauts ; ce sont des qualités.
Un film frais, réjouissant, mignon, un peu comme African queen.
Que du bonheur. D'ailleurs seuls les méchants meurent. Les autres sont des pieds nickelés touchants à qui on a envie de payer un coup.
En passant, il faut ajouter que les acteurs (attitrés du trio) jouent de manière somptueuse, à l'exception peut-être du chauffeur de taxi. Rien à voir avec les pitoyables qu'on a subi pendant les bandes annonces.
L'histoire ? Y'en a pas. Une vague histoire de chasse au trésor. Un prétexte.

Quel pied !

En sortant, je me demandais à voix haute pourquoi ce n'était pas toujours comme ça, les films grand public. Parce que dans mon esprit, c'en est un : du fun, du bonheur, pas se prendre la tête sans pour autant être traité comme un demeuré. Et B'. m'a fait remarquer que les gens, ils veulent du connu. C'est un peu le triomphe du jambon-purée contre, disons, un plat malaisien.
Naïf que j'étais.
Et puis, oh, qu'elle a enchainé : grand public, peut-être, mais réalisé par les 3 plus grands du cinéma d'action de Honk-Kong, excusez du peu.
Naïf, naïf, naïf ...
N'empêche. Le cinéma grand public, ça ne devrait être que de ce niveau là, avec ce sentiment d'allégresse en sortant ...

Publicité
Commentaires
M
Ouais, je connaissais (de nom). Mais c'est gentil quand même :)
C
moi c'est pas ma tasse de rhum, mais j'ai pensé que ça t'intéresserait probablement, si par hasard tu connaissais pas :<br /> <br /> http://www.metaluna.fr/index.html
M
Mes dons de double-vue ne sont plus ce qu'ils étaient.
G
shangaïo-lozèrois, s'il te plaît.
M
La vérité, c'est que c'est beaucoup plus facile de parler de ce qu'on aime pas que de l'inverse. Le plaisir, c'est un état diffus, le déplaisir, c'est une série de petits désagrements en général identifiables.
Mémoires d'un apathique
Publicité
Publicité