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Mémoires d'un apathique
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1 septembre 2009

Fragments de la mauvaise humeur

Le procédé est simple : il suffit d'entourer la grenade d'un ruban de chatterton au niveau de la cuillère, d'enlever la goupille puis de la plonger dans un flacon de térébenthine, par exemple. On place ensuite ce dernier près d'un endroit stratégique (tableau électrique, fûts de matières inflammables, salle machine, etc). Au bout de quelques heures, le solvant a complètement dissout l'adhésif et la cuillère peut se libérer, armant la fusée de retard.

Des flics se sont faits mitraillés à l'AK47 (ou à l'AK74, peu importe), je ne sais plus où en banlieue. Se procurer un SVD ne doit donc plus être si impossible que cela. Même s'il reste bien plus cher à l'achat que n'importe quel AK, d'autant qu'il s'agit de marché noir. Voir sa sale gueule dans le PSO-1, en plein milieu du réticule. Juste avant de presser la détente, couché sur le sol, l'arme bien calée sur son bipode. Voir LEURS sales gueules à tous, leurs centaines de sales gueules satisfaites, 2 secondes avant que la 7.62x54 ne perce un gros trou dans le sac à merde qui leur sert de corps. Si Oswald a pu flinguer un Kennedy avec un malheureux Carcano déclassé, je ne vois pas pourquoi je n'y arriverais pas, moi, avec ce matos de pro. Sans compter qu'à près d'un kilomètre de distance de la cible, même si la munition est supersonique, les flics, les gardes du corps mettront des plombes avant de comprendre et de réagir. Et je serais loin, prêt à recommencer.

Le petit cadre, le petit chef, le petit rien, je l'ai retrouvé dans le parking, alors qu'il s'apprêtait à monter dans son Audi. Sale petit pervers dont le potentiel de nuisance est corrélé au nombre de petites saloperies qu'il est désireux de se procurer. Comme une grosse berline allemande et des cours de cheval pour la petite. La règle numéro un du combat de rue, c'est de mettre l'adversaire hors de combat le plus vite possible. Rien à voir avec la branlette des soi-disants spécialistes en arts martiaux. Non : péter une rotule, casser un péroné ou un cubitus, déboiter une épaule, n'importe quoi qui en enverra au sol le connard chouiner comme un goret châtré. Ensuite je le finis à la barre de fer. Et quand je dis « finir », ce n'est pas un effet de style : le minus habens m'a reconnu et je n'ai pas envie de passer les 30 prochaines années de ma vie en prison à cause de cette raclure. Mais il n'y a que lui qui aurait pu m'identifier : les caméras de vidéo-surveillance, je connais leurs emplacements et leurs angles morts. Bisou bisou mon chéri !

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Commentaires
P
Vous êtes plein de bonnes idées. Je prends note et je passe aux travaux pratiques. Je vous rappelle pour vous donner le résultat.<br /> Pierrot le fou.
V
Yeah !!!!
M
Non, c'est une bonne imitation. J'ai essayé d'acheter le vrai en Arizona et le ramener en pièces détachées, mais, même là-bas, c'est pas possib'.
G
Dis, j'y pense (va savoir pourquoi), le flingue que tu montais les yeux bandés, c'en est un de pour de vrai?
Mémoires d'un apathique
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