Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mémoires d'un apathique
Archives
12 juillet 2007

30 cm avec les oreilles

Est-ce important ou pas d'avoir une grosse bite ? Pour un homme, j'entends. Dans le cas d'une femme, ce n'est pas vraiment le terme important que l'on emploie.
Selon  une étude menée par moi-même et mes 509 stagiaires albanais nourris au lance-pierre, étude dont la probité scientifique n'est  pas contestable, puisqu'elle porte sur un échantillon  very  representatif déterminé  à la planchette oui-ja, il apparait que 98% des hommes considèrent que, oui, une grosse bite est importante. Enfin, une bite ENCORE plus grosse. Les 2% restant tournant dans les films de Dorcel et n'ayant pas de problème de ce côté là.
A tel point que les spams regorgent de méthodes diverses et variées pour allonger le chibre, dont le merveilleux patch FX a coller au dessus du pubis, juste avant de passer à l'action, ce qui confère une touche classieuse et sexy à un coit sans quoi fort banal.
Bien sûr, les mecs se rassurent en se racontant en choeur que l'important ce n'est pas la longueur, mais la largeur de la teub (Voir l'excellent Happiness). Las, il faut bien avouer que les deux dimensions sont généralement liées...
Du côté des principales interessées, on a souvent droit aux dénégations les plus outrées, comme si elles craignaient de passer pour les salopes qu'elles ont oublié d'être depuis 1848. L'important, c'est, si l'on en croit ces dames, c'est tout et n'importe quoi, à commencer par des qualités humaines diverses et variées. Ou pour les moins hypocrites, la capacité pour le monsieur à ne pas torcher sa prestation comme une séance de gymnastique suédoise.
Pourtant, moi qui ait une petite bite, je peux en témoigner : il m'est déjà arrivé de me sentir comme une petite cuillère dans une soupière, ce qui revient à ne rien sentir du tout, et j'ai supposé que, malgré toute son exquise politesse, la dame subissait la même absence de sensation. C'est Trocchi, je crois, qui parlait de con de vache pour ces cavités difficiles à remplir. Qui existent, donc, tout comme les sguègues maousse-costo. Question d'adéquation. Evidemment, il parait toujours très vulgaire de faire dériver une félicité (eventuellement conjugale) d'une question de proportionnalité entre le receptacle et the intruder. On n'est pas des bêtes, quoi merde ! Serais-je donc une chienne, se dit la charmante jeune femme, à préférer les mandrins plutôt comaques ? Et comment que je vais être considérée, hein, maman ?

Bref, nous en sommes là, à patauger dans des considérations psycho-sociales. Nous pataugeons toujours là-dedans, c'est l'inconvénient d'être sur-socialisé(e)s. Avec en plus, ce sentiment, si masculin, de ne pas être tout à fait, et objectivement, suffisamment membré pour  éclairer de mille feux le gouffre sans fond (quand c'est le cas). Et la délicatesse mutuelle nécessaire pour gérer cette situation ...

   
Publicité
Commentaires
M
Je croyais que "hapiness" sans être un classique était tout de même plus connu que ça. Je suis un peu déçu, tiens ...
F
C'est vrai que Happiness est un excellent film...rares sont les personnes à connaitre ce film, ça fait plaisirs...humour noir, mais...
M
Je l'ai toujours dit : la femme est l'avenir de l'homme surtout en ce qui concerne les muscles vaginaux.
R
...ou essayer les narines.
J
D'où l'évidente supériorité physique de la femme qui peut "étroitiser" son vagin grâce à de simples exercices physiques. Le mec à petite bite lui, ne peut avoir recours qu'à son imagination.Ou se trouver des mini-filles.
Mémoires d'un apathique
Publicité
Publicité