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Mémoires d'un apathique
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7 mai 2008

Nouvelles du front

Je me suis fait viré. Mais c'est un arrangement à l'amiable. Et j'ai vraiment mauvaise conscience.
Je ne fous rien, j'ai la tête pleine d'avoine, je ne pense plus, je n'ai rien à dire, je ne dis rien, ce n'est pas désagréable, et puis j'en ai un peu marre de jouer au mec super intelligent. Pour ce que ça sert ...
En plus j'ai chopé un virus aux longues canines. Avec au bout du compte une chiasse mémorable, bien pire que la turista de Tlaxcala. Mais l'Ercefuryl est déclassé et j'ai pu en acheter. Quand je pense qu'un pharmacien prétendait que des gens se défonçaient avec.
Sinon le foetus s'est avéré être une fille. J'hésite, comme prénom, entre  Pamela, Petula,  Cecilia et Rachida Dati.
Et je termine ce (over-)putain de rewriting.  Qui semble avoir gavé tout aussi sévèrement M., laquelle m'a fourni un premier jet presque incompréhensible par moments. Je bosse en écoutant le live Swans are dead qui est proprement monstrueux. Aussi puissant que quand je les avais vus en live. En vrai live, je veux dire. Ca donne envie de jouer de la guitare FORT. Et d'avoir deux batteurs. J'ai d'ailleurs un peu du mal à savoir ce que et comment je rewrite avec ce boucan d'enfer. Assez étrangement, un des deux CD est très peu hardcore et s'apparente vaguement aux Virgin Prunes.
J'aimerais bien vous parler de cul, mais avec la bestiole qui a squatté mon duodenum, l'idée même de convulsions emboitées me révulse ou plutôt m'est aussi étrangère qu'un vendeur d'aspirateurs de  Pluton. D'ailleurs la prochaine fois, si j'y arrive, ici même, un paquet de réflexions pleines de profondeur inspirées par IMDB.
Rec, c'est pas très bon. Mais méritoire. Donc je n'en dis pas du mal et ajoute que si on jouait un peu plus aux exercices de style dans ce pays, le cinéma autochtone me réduirait moins les cojones en purée (j'ai vu la bande-annonce du film d'exploitation sur mai 68 et j'ai été atterré. Comment peut-on laisser des acteurs jouer aussi mal - entre autres ?). Bref, c'est pas sa faute à Rec. Avec le cahier des charges, pas possible de faire mieux. Un film d'horreur hystérique en vision subjective frontale, c'est impossible à réaliser, ça ne peut pas être crédible. Pas en étant hystérique, c'est ce que les mecs de Blair Witch ont compris. On devrait le savoir depuis Cannibal Holocaust. Mais je salue le courage et la performance de Balaguero et Plaza. Et puis, c'est si bon, les films en espagnol. N'empêche que le seul moyen de le faire, le vrai/faux docu, serait d'utiliser des caméras de video-surveillance. Je l'ai déjà dit, c'est vrai, et n'ai pas toujours trouvé LE truc.

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Commentaires
Q
Je verrais, si un matin jme le sens. J'aime bien la divine séance de 11H ou souvent la salle est quasi vide.
M
Assez paradoxalement, je me demande si c'est pas un bon plan de le voir au cinéma, Rec. Parce que - une des ses qualités - c'est assez spectaculaire, même si ça fait un peu mal à la tête.
Q
Je voulais me déplacer pour voir REC et au dernier moment j'ai renoncé comme si mon instinct me disait il peut attendre la vidéo. Fragile est passé directement du festival de gerardmer à la vidéo, perso j'avais vraiment aimé. Bcp plus que les deux précédents ou j'étais mitigé : la secte sans nom et darkness. M'enfin le gars n'a que 40 ans...<br /> <br /> Le cinéma espagnol se porte pas trop mal dernièrement !
M
'Fragile', je l'ai pas vu. J'avais vu que les deux premiers (La secte sans nom et un autre dont je ne me souviens plus). J'aime assez Balaguero sans le trouver transcendant pour autant (surtout sa manie de vouloir donner une explication - comme dans Rec où ça confine au ridicule).
Q
Tu avais aimé "Fragile" ?
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