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Mémoires d'un apathique
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14 juillet 2007

Naked breakfast

A la piscine, quand je regarde les femmes en maillot, bonnet plastique et lunettes pour lémuriens, je me demande toujours à quoi elles ressemblent en vrai. « En vrai », ça veut dire : habillées. Elles n'ont l'air de rien dans ces demi-tenues d'Eve. Juste des mammifères femelles. Les hommes aussi. Mais je ne regarde pas les hommes dans les piscines.
Paradoxalement, l'état de nature de l'humain ne serait donc pas la nudité, mais le déploiement des atours, les plus ternes soient-ils. Sans eux, je n'identifie personne, je ne fais pas le point sur l'humanité des brasseurs/euses et crawleurs/euses.
Il va sans dire qu'il n'y a rien de moins désirable qu'une femme dans une piscine.

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Commentaires
A
Merci :)<br /> <br /> Et donc je redis: nous sommes bien d'accord (= réponse à la réponse de memapa sur ma blague de socio, pour ceux qui voudraient savoir de quoi il en retourne)
M
C'est fait :)<br /> Mais on va rien comprendre.<br /> C'est pas mal non plus remarque :)
A
Ah merde, je me suis trahie. C'était mon ancien blog. Y'a pas moyen d'effecer mon commentaire ?
M
Ben, c'est tout à fait ça. La différenciation sexuelle est essentiellement sociale. Le reste, ce sont des histoires de procréation (et encore dans le cas hétérosexuel). Le désir est instillé dans et par le social, ce qui fait que les piscines sont très safe sex (ou plutôt un-sex).
A
Ca me rappelle une blague de sociologue : un petit enfant voit un autre petit enfant qui se baigne tout nu. Il demande à ses parents : c'est un garçon ou une fille ? Et les parents : ben une fille, voyons, tu ne le vois donc pas ? Et l'enfant : ben non, sans les vêtements comment je pouvais savoir ?
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