La rue

Quand il caille, je reste chez moi. Quand je suis triste (ce qui est un plaisant euphémisme), je reste chez moi. Donc en ce moment, je reste dans mon lit. Sauf que j'aime bien savoir la température qu'il fait dehors, pour savourer encore plus le moelleux de mes convecteurs. Mais pour cela, il faut que le capteur extérieur soit doté de piles en état de marche. Et lorsque ce n'est pas le cas, il faut ouvrir la fenêtre pour le récupérer et mettre dedans des accus pétant la forme. Et penché un peu vers la rue, je vois en face une boutique. D'informatique et/ou de cellulaires. C'est curieux, il me semblait c'était des dératisateurs avant. Mais quand ? Et est-ce bien certain ? N'etait-ce pas plutôt cette autre nouvelle échoppe dont la raison sociale m'échappe totalement (et elle continuera à le faire quand je passerai devant, deux heures plus tard - faut acheter du manger des fois) ? Deux repères ont disparu ; je ne me souviens de rien. Je ne me souviens jamais de rien. Sauf de la raison qui me fait une enclume à moral.

Ca, je ne risque pas de l'oublier.

Comments

[Balise]

J'voudrais bien te filer un accélérateur à temps pour te transporter à quand ça ira mieux, mais on a pas encore inventé la techno.

Alors j'vais me contenter de te souhaiter que cette nouvelle année commence mieux que ne s'est terminée la précédente - voilà, bonne année, donc.