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Mémoires d'un apathique
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24 décembre 2006

Parler le coup de boule

J'en parlais (entre autres) dans le numero précédent : il y a des jours où l'on aimerait bien parler comme dans un actioner ou un buddies movie. Comme des hommes quoi. Des répliques couillues qui nous changeraient agréablement de l'espèce de yaourt liquide que les conventions sociales nous ont mises en bouche dès notre enfance (quand nous avions tous les yeux bleus et des boucles blondes).

Exemples :

  • Je mets les pieds où je veux Littlejohn, et c'est souvent dans la gueule !
  • Si tu t'pointes encore, tu peux être sûr que tu repars avec la bite dans un tupperware !
  • Et qu'est-ce que tu vas faire maintenant connard (accent mexicain) ? / Toi, tu commences à me baver sur les rouleaux /  (Bruits de baston)

Les amateurs auront reconnu le doubleur attitré de Chuck Norris et le bon goût sans faille des productions Golan-Globus.

Il y a des jours où l'on aimerait vraiment dire ce qu'on pense à ce connard même pas de la famille qu'on se fade à chaque Noël. Ou à son supérieur hiérarchique direct que sa capacité à ne pas prendre de décision et à être d'accord avec tout le monde, n'est pas à vos yeux un signe d'une quelconque supériorité et en tout cas ne lui permet certainement pas de vous donner des ordres. Ou à la boulangère qui vient de vous fourguer une baguette à moitié cramée que si t'as pas mieux, y'a des coups de lattes qui vont masser ton gros cul verruqueux, bordel de dieu !

Ca fait rêver le cinéma, faut pas oublier. Et pouvoir dire tout haut les horreurs que l'on murmure  quand il n'y a plus personne dans le coin, ça c'est  du rêve.  Et il ne s'agit pas juste de projections dégoutantes de testostérone. Même les méchantes parlent coup de boule dans les films. Aux mecs ou aux autres méchantes.

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