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Mémoires d'un apathique
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3 juillet 2006

Dimanche, le jour des dieux

Dimanche.

RDV dans un café à 13h30 pour rencontrer Paul. Je veux dire l'acteur qui joue Paul. Celui qu'est l'amoureux d'Ada. Qui est un zombie. Et un tueur aussi.
Y'a donc Paul, mézigue, B'., Y., V., la copine de Paul qu'on appelera désormais copine-de-Paul, et plus tard le copain-de-V.
Je propose mollement B'. pour Estelle. Y. dit qu'il a peut-être déjà une Estelle. B'. proteste bruyamment qu'elle ne veut pas être Estelle ou qui que ce soit d'ailleurs. Ca part en eau de boudin.
Copain-de-V. fait remarquer à B'. que lui aussi est obligé de jouer. Le Dragueur. Tout petit rôle, mais bon, c'est vraiment pour faire plaisir à V. B'. assure qu'elle ne jouera personne.
Y. et moi, on fait un concours pour savoir lequel sera le plus terrassé par la chaleur.
On discute de films gore car, Paul, c'est pas trop son domaine de prédilection. Copine-de-Paul surprend tout le monde avec son érudition ciblée. Mais tout de même, Anthropophagous et Cannibal Holocaust, c'est trop pour elle. On propose à Paul L'Au-delà et Paura de Fulci, tout en lui assurant qu'on n'a pas l'intention de verser dans autant de violence gratuite.

Ensuite, Y. et myself, on embarque dans le puissant vaisseau souterrain qu'est le métro pour aller au Pré St Gervais retrouver N. Pour bosser sur le découpage.
En plus de N., il y a A. et C., la régisseuse, qui étrangement, ne nous prend pas pour des charlots. On verra comment évoluera son état d'esprit lors du tournage.

On dépote pas mal. On finit à 19h30. je suis épuisé et je supplie l'assemblée qu'on me laisse partir. On s'en va. Tout devrait bien aller, mais N. s'est mis en tête qu'il fallait acheter des cigarettes. Personne n'en veut, et N. ne fume pas. Mais il faut trouver des cigarettes un dimanche au Pré St Gervais. Il nous paume, prend le chemin le plus long possible. Pendant ce temps je proteste pour le rôle de Ada petite, qui devrait être tenu par la fille d'une attachée de presse de je ne sais quoi à qui Ada grande donne des cours de piano. C'est vraiment le théâtre subventionné ça : on fait tourner les amis d'amis qui pourraient peut-être, un jour, avoir de l'influence sur un décideur quelconque dans le domaine cultureux. Encore heureux qu'on n'ait pas accepté le poney et la robe de princesse.

Sur ces entrefaites, N. finit par dégotter des cigarettes dans une épicerie, et, miracle, nous ramène au métro.

Je vais enfin, bientôt, pouvoir m'effonder sur mon lit.

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