Efflorescence mammaire et fonctionnariat
Aujourd'hui je suis allé essayer de me vendre avec une commerciale dans un ministère. En compagnie d'un chef à moi, je ne serais que le second couteau. Si jamais ça marchait, ce dont je doute. Jolie la commerciale. Non, je veux dire, vraiment jolie, pas comme une commerciale, quoi.
De toute façon, j'étais largué, je ne comprenais rien, je laissais le chef à moi discuter avec ses employeurs potentiels et intérimaires d'urbanisation des systèmes d'information (cherchez pas, ça ne veut rien dire, mais c'est vachement bien payé).
En face de moi, il y avait une femme, sous-chef de quelque chose au ministère. Un truc technique, dans le genre tu le sens mon gros JBoss (cherchez pas non plus) ? Une femme de ... je ne sais pas ... 25-26 ans. A peine plus. Et qui avait de très volumineux seins tombants, vraiment tombants, comme on n'en voit d'ordinaire que chez les matronnes du double de son âge.
J'étais complètement fasciné par sa morphologie, d'autant que les blablatos de l'autre/mon chef à moi sur le schéma directeur, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je matais comme un furieux la dame aux mamelles prématuremment avachies (mais comaques quand même).
Et elle aussi, au bout d'un moment, elle me jetta des coups d'oeil, non pas à cause de la fixité de mon regard sur ses big-but-dropping-doudounes, mais parce que je ne sortais pas un mot, ce qui est quand même étrange pour un type présenté comme un spécialiste de la chose dont parlait mon supérieur très hiérarchique avec volubilité.
J'ai réussi à baver une ou deux banalités ("vraiment un très beau projet") et on est sortis. Ils ne m'en ont pas voulu de mon mutisme, en particulier la commerciale jolie pas mais comme une commerciale, et ça m'a fait plutôt plaisir.