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Mémoires d'un apathique
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28 juin 2006

Efflorescence mammaire et fonctionnariat

Aujourd'hui je suis allé essayer de me vendre avec une commerciale dans un ministère. En compagnie d'un chef à moi, je ne serais que le second couteau. Si jamais ça marchait, ce dont je doute. Jolie la commerciale. Non, je veux dire, vraiment jolie, pas comme une commerciale, quoi.

De toute façon, j'étais largué, je ne comprenais rien, je laissais le chef à moi discuter avec ses employeurs potentiels et intérimaires d'urbanisation des systèmes d'information (cherchez pas, ça ne veut rien dire, mais c'est vachement bien payé).

En face de moi, il y avait une femme, sous-chef de quelque chose au ministère. Un truc technique, dans le genre tu le sens mon gros JBoss  (cherchez pas non plus) ?   Une femme de ... je ne sais pas ... 25-26 ans. A peine plus.  Et qui avait de très volumineux seins tombants, vraiment tombants, comme on n'en voit d'ordinaire que chez les matronnes du double de son âge.

J'étais complètement fasciné par sa morphologie, d'autant que les blablatos de l'autre/mon chef à moi sur le schéma directeur, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je matais comme un furieux la dame aux mamelles prématuremment avachies (mais comaques quand même).

Et elle aussi, au bout d'un moment, elle me jetta des coups d'oeil, non pas à cause de la fixité de mon regard sur ses big-but-dropping-doudounes, mais parce que je ne sortais pas un mot, ce qui est quand même étrange pour un type présenté comme un spécialiste de la chose dont parlait mon supérieur très hiérarchique avec volubilité.

J'ai réussi à baver une ou deux banalités ("vraiment un très beau projet") et on est sortis. Ils ne m'en ont pas voulu de mon mutisme, en particulier la commerciale jolie pas mais comme une commerciale, et ça m'a fait plutôt plaisir.

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Commentaires
M
Ah oui, mais justement : c'est pour cela que je précisait que la commerciale en question était jolie, comme une jolie fille jolie, pas comme une bientôt vieille pute entrelardée de botox.
Y
En fait les relations commerciaux/prestataires (on dit collaborateurs maintenant je crois, mais le terme plus exact est "gagneuses") tiennent à la prostitution, mais les rôles sont parfois inversés.<br /> <br /> Par exemple, un commercial qui a placé un informaticien en régie lui paye rituellement un déjeuner une fois tous les trimestres (le prestataire a alors droit à l'Hippo du CNIT plutôt que la cantine d'entreprise, il en pleure de reconnaissance). Le terme consacré est "relever les compteurs".<br /> <br /> Si le commercial est une commerciale, celle-ci débarque en micro-jupe dans l'open space, fait ostensiblement la bise au prestataire et rit très fort des pauvres plaisanteries de ce dernier. Nette hausse du statut du prestataire aux yeux de ses collègues.<br /> <br /> Mais les commerciaux savent aussi s'avillir. Je me souviens de cette commerciale qui passait des journées à errer en talons aiguilles entre les algecos d'un organisme-semi-public-qui-gère-des-aérogares-en-région-parisienne mais-que-nous-ne-nommerons-pas, à gratter aux fenêtres d'un air suppliant pour refourguer les CV de ses gagneuses. En fin de matinée on la voyait couverte de boue, la voix cassée, ses pauvres CV au bout de ses bras ballants.<br /> <br /> Extension du domaine de la lutte, tout ça.
M
Je n'ai pas prétendu le contraire (que j'étais I. à L.D.). Et le sujet du post, c'est les seins de la dame.<br /> A ma décharge (no jeu de mots inside), je fais aussi un film de zombies avec Y. Ce que j'ai longuement expliqué.
N
Tout ça pour placer que t'es ingénieur informaticien à La Défense. <br /> Excuse-moi mais c'est pas très à côté des sentiers battus, je te ferais dire.
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