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Mémoires d'un apathique
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23 juin 2006

Erotisme et statut cadre

Eclairs de lubricité dans les endroits les plus improbables.

C'est une introduction.

Comme choper la gaule en lisant le manuel technique de votre appareil-photo numérique.

C'est la suite de l'introduction.

Je vais commencer, oui. Une seconde.

Comment dire ? J'ai failli avoir une érection sur le parvis de La Défense aux alentours de 13h44. Ca n'a pas duré, je vous rassure. C'était évidemment aussi exceptionnel qu'incroyable parce que le dit parvis est saturé de cadres femelles, d'épouses de cadres mâles et de futures cadresses qui ont leur fraîcheur pour elles, comme on dit. Et que les cadresses/maquées-cadres sont généralement aussi excitantes qu'un tampon jex. Quand ce ne sont pas des thons. Ou les deux. Mais ce sera le sujet d'un autre article où je laisserais ma 

  1. misogynie
  2. conscience de classe
  3. haine de soi
 

(rayez les mentions inutiles)
   
s'épanouir dans les grandes largeurs. Vous verrez, ce sera bien.

Donc, je me promenais au milieu de cette foule pleine de seins aisemment détectables et de toisons pubiennes nettement plus dissimulées et me disais que je comprenais bien les dragueurs impénitents qui sautent sur tout ce qui bouge (on a échappé au jeu de mot qui tue). Qui fourrent béatement, laissant derrière eux une longue cohorte de corps à peine utilisés. Et qu'il y avait quelque chose de vertigineux à vouloir coucher avec toutes les femmes sur ce parvis, l'une après l'autre, sans autre but que d'arriver au bout de cette tâche. Que cette forme de socialité était sur le fond bien plus riche que n'importe laquelle de celles que nous connaissons ou pouvons imaginer. D'ailleurs nous n'en avons pas de forme de socialité avec tous ces gens. Pas que ce soit mal. Mais justement. Plutôt que rien, un détour par une nudité quotidienne pourrait être assez merveilleux.

Et puis, que font-elles de leur vie, ces dames ? A part bosser dans des bureaux mal climatisés et partager la vie d'un type môche et sans intérêt qu'elles ont choisi parce qu'il est justement môche et sans intêret, et, qu'au moins, comme ça, ouf pas de surprise. Et que l'important c'est de ne pas passer pour une gourdasse en étant sans mec à près de 30 ans. Alors le premier tocard venu fait l'affaire. Mais ne le répétez pas.

Sans compter toutes celles qui n'ont pas de mecs mais qui ont lu que c'était le renouveau des valeurs, donc pour qui la fesse c'est sale si ce n'est pas en compagnie de quelqu'un avec qui on peut discuter du prénom des gamins dès la première nuit. Une partie de ces toutes-celles écrit des blogs où elles jouent un peu les cadors (cadorettes ?) pour ensuite se lamenter que personne ne les aime ou que c'est chiant que les mecs regardent le foot mais que l'un dans l'autre, dans le cas contraire, ils pourraient commencer à avoir des idées et des désirs à eux et ça, non, c'est trop les boules. Reproduire Maman et Papa, ça c'est le pied (même s'ils en sont à leur 4ème divorce chacun de leur côté).

Bref. Coucher avec toutes les femmes de La Défense (les jolies, hein) m'apparut comme une entreprise merveilleuse, à la fois pour moi qui pourrait enfin arrêter de me tuer les yeux sur l'écran pourri du portable et pour elles à qui quelque chose  arriverait dans leur terne vie et sans que cela porte à conséquence. Un rêve, malheureusement difficile à mettre en pratique.

Bon, voilà, je suis arrivé à la fin ... Certes, j'ai écrit tout cela au fil de l'eau, sans but prédéfini, mais je trouve ça pas mal du tout.

La prochaine fois j'explique pourquoi je n'aime pas la musique. Salut les kids !

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