Les ailes du massacre (un super titre)
C'est comme n'importe quel film de zombies sauf qu'au lieu de morts-vivants, c'est par des anges que la terre est envahie. Et ils sont très contents.
Des anges gardiens, plus exactement. Un pour chaque être humain, même pour les hauts officiers de la junte birmane.
Et ça vire vite pénible, parce qu'un ange gardien au quotidien, c'est comme un psy en mode autoreverse, ça n'arrête jamais, ça vous prend par l'épaule, vous sourit sans cesse comme un curé, positive tant et plus qu'au final la nausée vous saisit, et que faire le mal devient une nécessité incandescente.
Pas le mal ontologique (penseur contre-révolutionnaire inside), soyons clair. Non, des conneries pas méchantes comme teindre le chat en rose ou mettre du piment dans le potage de mère-grand. Mais avec l'autre emplumé toujours sur le dos, pensez-vous, c'est pu' possib', ces choses là.
Il faut agir ! Question de vie ou de mort, de santé mentale.
Alors à la fin, on pompe joyeusement la nuit des morts vivants en montrant des groupes de rednecks en train de flinguer les anges à tout va.
Reste à trouver des péripéties pour meubler la partie centrale ....