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Mémoires d'un apathique
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20 février 2008

Fermeture avant inventaire

Je vais vous avouer un truc : non content d'écouter de la musique à vriller les oreilles jusqu'au duodenum, je suis aussi un grand fan de Volare (ho ho), Cantare (ho ho ho ho).
La chanson qui rend con, mais merveilleusement con, un peu comme de faire de la luge avec la fille du père Noel sur une piste de glace à la pistache.
Ca fait deux heures que j'essaie de trouver sur le net une partition avec accords (de guitare) histoire de soigner mon départ vers des cieux plus cléments.
Je ne sais pas pourquoi, mais soit j'ai un truc infernal pour piano en 7/4 (en 7/4, je vous demande un peu) avec une progression d'accords (genre LAm augmenté du 1/4 de la moitié de la tierce) que j'estime difficilement compatibles avec le neuneu de la chanson, soit une transposition pour trois voix a capella en 4/4 et 3/4 alternativement. Evidemment pas dans les mêmes tonalités ni d'ailleurs avec exactement les mêmes notes dedans.
Aussi, si quelqu'un a de côté la version pour boeuf à trois accords (majeurs, hein les acccords), il sera le bienvenu. Hé, PJ, je sais que tu les connais, mais que t'as honte de l'avouer. Allez, sois cool ...

Sinon, j'ai encore lu quelque part que les femmes étaient victimes d'un patriarcat oppressant et à mauvaise haleine. Elles ne sont pas simplement traitées comme des citoyen(ne)s de seconde zone. Non, la main griffue de la bête leur a arraché leur altérité ou quelque chose comme ça, j'ai pas tout bien compris, ça oscille sans cesse entre l'Heroic-Fantasy et Lovecraft. C'est plein d'adjectifs qui font froid dans le dos mais sur lesquels on a du mal à mettre une quelconque réalité un peu palpable.
Exemple : La liberté des femmes a rendu inévitable l'agonie du patriarcat qui, obscurci, montre son visage le plus féroce en
s'opposant aux femmes par l'intimidation
.
En résumé : du fait de la montée en puissance (relative) des femmes dans la sphère socio-économique (et non pas la liberté des femmes), les représentants masculins du/des pouvoir(s) [1] (et non pas le patriarcat) montrent les dents pour tenter de préserver ce qui leur semblent un acquis de toute éternité (et non pas montre son visage le plus féroce - passons sur obscurci qui doit provenir d'un problème de traduction).
Ce genre d'amphigouri me fait toujours penser à Nanni Moretti dans Palombella Rosa (« Mais vous avez vu comment vous parlez !? Mais les mots sont importants ! Les mots sont importants ! » - de mémoire).

Quoi qu'il en soit, je remarque que les prenoms aident à parfaitement distinguer/séparer les petites filles et les petits garçons, bien mieux que Barbie ou GI Joe. Quand on s'appelle Sylvie, on ne s'appelle pas Henri et réciproquement. Si vous cherchez des signes discriminatoires, inutile d'aller plus loin. Bien sûr, il y a des exceptions, j'avais dans cet ordre d'idée un collègue ex-polonais qui se prénommait Maryan. Bien sûr, vous pouvez appeler votre garnement à (encore) petite bite Jean-Marie, mais c'est un peu connoté.

Tenez, au moyen-âge, on ne s'emmerdait pas autant, alors que la situation de la femme n'y était pas des plus reluisantes malgré ce qu'ont pu prétendre des historien(ne)s avides de se faire interviewer par une pigiste de Elle (surtout quand on confond la condition de Marguerite de Navarre et celle de la paysanne du coin) . Ainsi, alors que monsieur se nommait Thomas, madame, elle, était affublé du bien étrange (à nos yeux) Thomasse (comme une des tantes de Du Guesclin).

Oui, bon, je sais, tout ça, c'était juste pour arriver à placer que je connaissais le prénom de la tante du Connétable de France.
Mais j'y suis arrivé et c'est le principal...

[1] un grand merci au petit Michel Foucault de Paris pour son intervention si pertinente

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Commentaires
M
Merci que dalle ! "Dermerde-toi" (en substance), j'aurais pu trouver ça tout seul. Quand à retrouver les accords à l'oreille, c'est du reve, j'arrive deja pas à le faire avec "Au clair de la lune".
P
Enfin ! Enfin on sollicite mes connaissances encyclopédiques de renommée mondialement inconnue pour un thème qui en vaut la peine ! Enfin ! Me demander à môôôôôa les accords d'un tube, d'un hit, que dis-je d'un symbole de l'Eurovision, car cette dernière institution ne fut plus jamais la même après la victoire de l'Italie en 1958 via ce formidable morceau ! Enfin !<br /> <br /> (depuis, l'institution s'est mise au diapason du metal grandilokentement guignoleske : la honte)<br /> <br /> Certes...<br /> <br /> M'enfin j'en sais rien, donc tu vas te débrouiller tout seul comme un grand, mon petit Memapa : tu vas faire comme tout le monde, noter vaguement la progression E-C-A ou un truc dans le genre sur un ch'tit papier, puis potasser le truc à l'oreille avec ta guitare désaccordée façon Sonic Youth... Ainsi t'auras une version toute personnelle du bouzin, adaptée à ta belle voix de basse qui remue les entrailles des filles, que même les Gipsy Kings ils seront jaloux.<br /> <br /> Merci qui ?
Mémoires d'un apathique
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