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Mémoires d'un apathique
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21 janvier 2008

Varia

Rude week-end à dormir 16 heures par jour et remarquables capacités à la symbiose de ma part : du fait de son état, B'. pionce presque tout le temps. J'en fais autant. Du fait du même état, elle a un sévère ralentissement du transit intestinal. Moi aussi. Le jour où la somatisation sera discipline olympique, je monterai sur le podium les doigts dans nez.

Sommes quand même allés voir Dante 01 de Caro. Pas un bon film, mais à voir néanmoins. Surtout lorsqu'on s'est cogné les deux bandes-annonces franco-franchouillardes, à savoir Paris, avec l'inénarrable Duris qui réussit décidément à rendre risibles tous les personnages qu'il incarne. Et La jeune fille et les loups (ou quelque chose comme ça), machin honteux qui semble avoir été scénarisé et réalisé par un enfant de 10 ans. Bon, le problème de Dante vient de la direction d'acteurs, totalement inexistante. Surtout en ce qui concerne l'asiatique qui doit être la copine de Caro, sinon, je comprends pas. Mais baste : Après tout, il doit être dans le même cas que Jean Rollin qui avouait dans une interview que la direction d'acteur, rien à branler (sic). Lui, Rollin, ce qui l'interesse, c'est de filmer une actrice à peine majeure, nue sur une plage au crépuscule. Ce doit être aussi le cas de Caro. Enfin, je veux dire : la prééminence du visuel sur le reste. Au final, on a tout de même un film de SF français, plus qu'honorable, surtout lorsqu'on considère le budget qui accouche de décors bricolés, mais pas fauchés. D'une certaine esthétique en somme. Un film courageux et ovnique. Je ne regrette pas d'avoir du donner de l'argent pour aller le voir.
De plus, Caro semble avoir viré mystique et met en scène un personnage christique qui m'a donné l'idée d'écrire un synopsis tiré de l'Idiot, mais sans Dostoievski et sans garder le titre, on n'est pas non plus là pour faire du name-dropping.

Lu d'une traite le dernier Cormack Mc Carthy. Un peu trop lyrique à mon gout, comme c'était le cas avec Méridien de sang. En tout état de cause je préférais le précédent. Mais chapeau bas devant un « grand » écrivain qui ose donner dans la série B, en l'espèce le post-nuke, genre phare de la SF, comme il le faisait dans Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme (mais, là, c'était le polar qu'il revisitait).
Un des rares auteurs qui me pousse au cul l'espace de quelques minutes. Et qui me fait penser qu'il y a urgence à écrire moi aussi un truc de cette envergure, avant que je ne mesure l'inanité de cette entreprise et l'impossible passage de la division d'honneur à la ligue des champions.

Sur ce, je vais me coucher.

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