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Mémoires d'un apathique
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24 décembre 2007

Puerto escondido

Viens de me taper les 166 premières pages de Puerto escondido, merveilleux ouvrage qui m'est tombé des mains malgré une bonne volonté évidente de ma part.
D'autant que j'essaie désespérément depuis près d'un mois de lire quelque chose jusqu'au bout.
La fiction me gave. C'est mauvais, chiant, rébarbatif.
Après on s'étonne que je préfère sur le fond me taper des thèses sur le développement de la verrerie dans le Poitou du XVIème siècle.
Bon, c'est de la littérature pour vieux cons. Pas de vieux cons. Pour vieux cons. M'étonne pas que Fellini ait crié au génie.
On nous refait le coup de la génération perdue, comme tous les dix ans : les jeunes se droguent, couchent avec n'importe qui, n'importe comment. Ils ont perdu tout repère, les choupinets.
Terrible.
Maman, ça fait froid dans le dos.
C'est l'enfer.
A se demander comment les hypermarchés ne désemplissent jamais.
On ne s'explique pas non plus la remontée du taux de natalité.
Le très honorable Francisco Gonzalez Lesdema nous avait fait le coup dans les années 80. Avec un scoop au final : les djeunz qui écoutent de la new-wave prennent de la coke (voire pire) et se font faire broute-minou (pour les filles) par des quinquagénaires qui pourraient être leur père. Mon dieu, mais où va-t-on ?
Dans les années 90, en ce qui concerne Puerto escondido, c'est plutôt techno et compagnie, mais sur le fond, rien ne change. Donner des frissons aux débris tout liquides, c'est le but de la manoeuvre. Avec le côté hype de Barcelone, et l'improbabilité relative d'un rital parlant castillan.
Un démarquage de Moi, Nicolas S., 52 ans, drogué, prostitué et chef de l'état en exercice.

A part ça, je confirme que ce soir on célèbre la naissance de l'enfant Jesus. Et que je vais devoir me fader le beau-frêre de ma belle-soeur (une sorte de beauf au second degré par alliance), tellement con que j'ai envie de lui foutre ma main dans la gueule, bien que j'ai l'alcool particulièrement oecuménique.

Joyeux Nowel, les lapins !

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Commentaires
M
En fait c'est une volonté délibérée. Si je devais me cantonner à la littérature que je sais être "bonne" (ie : la verrerie dans le Poitou du XVIeme siècle), effectivement, je ne me tromperais jamais. Mais s'il y a 1% de chance de tomber sur un truc bien "par hasard", voire en tentant le diable, malgré de fortes présomptions de daube, elle vaut le coup d'être tentée. Evidemment, dans ces conditions, le taux d'échec est élevé.
E
Ça donne pas envie d'être lu, la littérature que tu te tapes ! Mais comment fais-tu pour tomber sur des ouvrages qui tombent aussi lamentablement à plat à chaque fois ? (attention, c'est une question-piège, tu n'as pas le droit de répondre : « parce que c'est 99,9 % de la production littéraire totale »).<br /> <br /> Tiens, moi, par exemple, les trois derniers livres qui sont passés entre mes mains, c'est l'histoire d'un chat qui étudie des japonais, l'histoire d'un alcoolique qui délire dans l'hémisphère Sud, et une compilation de paroles de vieux bonhommes ayant pris la parole avant Socrate.<br /> <br /> Il paraît qu'il y a une fête...
M
Et que le petit Jesus soit avec toi !
F
merci et joyeux Noël à toi aussi
Mémoires d'un apathique
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