Gne suis fa-ti-gué !
En fait, je m'en rend compte maintenant, ce n'est pas un travail en particulier qui me fait chier, c'est le travail en soi. Le fait de travailler et d'y être obligé. Bien que le mien actuel (de travail) soit presque optimal. Mais rien n'y fait : ça m'emmerde.
Je sais, j'ai râlé que mon oisiveté payée par les ASSEDIC me rendait tout mou, et ne me donnait aucun tonus. Maintenant, quand je rentre chez moi, je n'ai qu'une envie : me défoncer. Mais c'est interdit.
D'autant que quand je rentre chez moi, les plombs ont sauté, le congélo s'est répandu en liquide sur le sol moyennement propre de la cuisine, y'a plus de lumière et surtout il fait à peine 15 degrés dans l'appartement. Si j'étais resté chez moi à contempler mes orteils, j'aurais pu remettre le disjoncteur sur marche dès la venue de l'incident. Et en plus je ne me serais pas frigorifié à marcher jusqu'au RER.
Gag suprême, B.' fait un peu la gueule sans oser l'avouer mais quand je glandais, je l'attendais à la maison, j'avais fait à manger, j'étais tout propre et tout rasé, j'avais déroulé le tapis rouge, j'étais prêt pour le massage et les feux d'artifice. Maintenant je fais Rahhh gne suis fa-ti-gué.
Bref : j'ai beaucoup perdu (et gagné un peu d'argent, il est vrai).