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Mémoires d'un apathique
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17 novembre 2007

Et ça continue !

Suite des évènements dans le monde merveilleux du travail.

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y a en ce moment une grève de la RATP/SNCF. Les frustrés (ie : ceux qui ont raté leur vie professionnelle et leur vie privée) s'en donnent à coeur  joie et conspuent  les privilégiés (ie : ceux qui  touchent un peu plus que le SMIC), se trompant de cible avec une connerie touchante si elle n'était pas aussi affligeante (ie : le directeur marketing qui touche 6 fois le SMIC n'est pas un privilégié. Les néo-rentiers n'en sont pas non plus).
Comme je n'ai pas de temps à perdre avec des récriminations futiles et hors de propos (et que sur le fond, je n'ai pas raté grand chose, et si c'est le cas, c'est de ma faute), j'ai donc pris mon vélo pour aller bosser.
C'est très chiant.
La Goutte d'or-Cité U, c'est en fait la traversée de Paris, à peu de chose près. Une petite heure dans un froid polaire avec des tas de gens qui font n'importe quoi sur leurs vélocipèdes sortis du placard dont ils n'ont évidemment pas l'habitude. D'ailleurs, Y. se serait explosé la gueule par terre après être descendu brutalement de sa selle contre sa volonté. Comme quoi, le vélo, c'est un truc d'hommes. De vrais.
Moi, en bon paranoiaque, je suis perpétuellement en hypervigilance, et les obstacles, je m'en gausse.
J'arrive systématiquement à bon port, non sans avoir traité ces connards d'automobilistes de connards de mes deux à voix si haute et si intelligible que les piétons se retournent pour voir à qui appartient cet organe vocal qui porte aussi loin dans le givre matinal.
Outre que je suis claqué (je ne suis pas un sportif, moi !), j'ai un mal de cul infernal. Deux heures de vélo par jour, ça écrase mes petites fesses de mec, dont peu rembourrées.
Ca me gave un peu de remettre ça dès lundi. Je pense que je vais essayer de convaincre mon employeur de me laisser bosser chez moi. Après tout, un portable, c'est fait pour être porté.

Sinon, j'ai fait jeudi une délicieuse daube provençale, comme quoi, même dans le trou à rat anémique qu'est ma cuisine, on peut la faire. Je me suis d'ailleurs aperçu que la cocotte-minute espagnole que j'avais achetée il y a longtemps est une sombre merde : le petit bitognot censé tourner et siffler en régime de croisière ne fait rien du tout. Total : je suis obligé de multiplier les temps de cuisson par 1,5.

A part ça, j'ai repris la traduction/rewriting. Je me suis d'ailleurs aperçu que M. (la japonaise) connait mieux sa grammaire française que moi (ie : ne pas utiliser le subjonctif après après que). Ce qui est un peu normal : ses cours remontent à bien moins longtemps que moi...

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Commentaires
M
Effectivement on est voisins de palier (ou presque). <br /> <br /> Et effectivement, aussi, depuis le sud, ça monte. Mais moins que du tout bas de la rue Bobillot jusqu'à place d'Italie ...
C
C'est bien ce que je dis. Rue Cavé moi, donc je passe(-ais, vu que j'ai plus de vélo) par le milieu, toi tu contournes apparemment, sauf que la différence d'altitude avec le sud de Paris intervient quelque angle que tu choisisses.<br /> <br /> Voilà voilà. <br /> Passionnant.<br /> <br /> Bonne nuit
M
charivarii> oui, tout est possible dans une cuisine de 4 m2 avec un frigo géant, une cuisinière, un lave-linge et un lave-vaisselle. Mais c'est un peu dur ...<br /> <br /> Nikita> J'ai l'habitue d'en faire, du vélo, mais à chaque fois j'ai mal au cul pour peu que ça se prolonge. Pour les gants, j'ai des trucs bas de gamme en polaire un peu trop efficaces qui font auto-cuiseur.<br /> Et pour le subjonctif, on va dire que c'est idiomatique ...<br /> <br /> C.> ??? : Rue Stephenson, y'a pas de faux plat. En arrivant au taf, c'est big descente sur le début de la rue Bobillot (evidemment, au retour, ça tue un peu).<br /> <br /> alibo> Tu pourras meme demander une carte de GIC pour avoir des places dans le métro, ou raconter à qui veut l'entendre que tu t'es fait ça en maitrisant à mains nues un para russe en Tchetchénie.
P
Alibo bibolet, je suis sûre que ça ne t'en donne que plus de charme.
A
Ouais bon, mais du vélo j'en fais depuis dix ans à Paris. Pas de ma faute si ces escrocs de BTP ont recouvert la Défense de dalles mal jointurées où la roue du plus honorable des vélos anglo-hollandais se coince pour faire subir à son propriétaire un vol plané des plus spectaculaires.<br /> <br /> M'en fous, avec mes cinq points de suture et ma pommette explosée, j'ai l'air d'avoir tenu douze rounds contre le bourreau de Béthune.
Mémoires d'un apathique
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