50% de nullards (au moins)
Normalement, l'élection (vous savez le truc du 6 mai), je ne devais pas en parler. Tout le monde en parle (et mal). C'est comme causer des émissions de télé de la veille autour de la machine à café. De mauvais goût.
Mais bon. Il y a un candidat qui commence à gonfler mes vieilles roubignoles. Ouais, vous avez deviné qui. Puisque ce n'est pas une candidate. Enfin, ce n'est pas tellement lui qui me les escagasse, mais plutôt ses électeurs. Les nains bas du front affolés par l'avenir. Oui, je sais, faut pas dire du mal des gens. Ce sont des clients potentiels. Leçon numéro un de toute école de commerce qui se respecte.
Parce qu'il est temps de remettre les choses à leur place. Ces électeurs bas de gamme, ce ne sont pas des représentants de la France de demain. Des gens sérieux. Responsables. Qui prennent des risques.
Non. Ce sont des planqués qui se la racontent. Les traditionnels planqués qui sont toujours pour les sacrifices mais pour les autres. On en rencontre plein les entreprises, des comme ça. Pas dans les start-ups, hein ... Pas dans les boites qui risquent de couler tous les trois jours parce qu'elles jouent un jeu risqué. Non. Dans les méga-firmes. Dans les banques. Renault. Voire au conseil européen. Dieu sait si j'en ai vu des tocards qui se la jouaient et qui crachaient sur les feignants, alors qu'ils se planquaient bien au chaud avec les participations, les stocks-options, les mutuelles, les CE et tutti quanti. Des médiocres qui faisait peut-être leurs 50 heures (et pas souvent, faut le dire), non pas parce qu'ils croyaient à la valeur travail (on laisse ça aux pue-la-sueur, aux gens qui bossent vraiment et ne peuvent faire autrement) mais parce que c'étaient de purs tâcherons, des mauvais, le genre de mecs à faire en 2 jours ce que vous feriez en 4 heures.
C'est ça l'électorat de Sarkozy : les sans-talents, les sans idées, les parasites. Les trouillards, les péteux. Les ceusses qui ont toujours peur et appellent au secours l'autorité, un gouvernement fort (en matière de flics, faut pas déconner non plus) parce que leur nullité insigne ne peut prospérer que sous le knout. Lâchés dans la vraie vie, ils se feraient étriper en deux temps, trois mouvements.
Intéressant moment dialectique, non ? Sympathique retounement, non ? Ne vous laissez plus bluffer par les discours de la partie la moins interessante de la population et de ses représentants. Ne vous laisser pas abuser par des gens dont le seul ressort est la trouille. De tout et de n'importe quoi.